Prima notte

Admin Messages : 88 Date d'inscription : 08/01/2012 Age : 34

Ils étaient installés. La journée était rapidement passée à faire le nettoyage, à aller au marché pour remplir la réserve. C'était long à rattraper ces mois d'absence. Mais au moins, tout était terminé. Chacun à présent rejoignait ses chambres. Rodrielle était allé avec Elouan dans sa chambre et avait passé quelques temps avec lui pour le rassurer. Puis une fois que le Bambin fut endormi -du moins, le pensait-elle- l'italienne rejoignit sa propre chambre qu'elle allait à présent partager. C'était étrange, pour elle, de se dire que chaque nuit serait accompagnée et notamment avec la même personne. C'était la première fois en 13 ans que la Tatouée revivait en couple. Pourvu que ça dur.

La porte s'ouvrit donc, et l'italienne entra avec discrétion dans la chambre. Fralis n'allait plus tarder, il était encore en bas, et l'italienne comptait bien lui donner un avant-gout de cette nouvelle vie qui s'offraient à eux. Et puis, depuis leur départ de Blois ils avaient vécu en roulotte et n'avaient eu que peu d'intimité ; cette nuit là ils allaient se rattraper.

La Tatouée alluma donc les bougies accrochées aux murs et déposées sur les meubles. L'ambiance feutrée annonçaient une nuit d'amour et de douceur, et l'italienne en frissonnait déjà. Tout était prêt pour le recevoir et pour honorer cette chambre. Seule, donc, elle s'assit sur le lit à baldaquin et repensa pendant quelques secondes à sa vie d'avant, à ses amants, à Moran... et à sa nouvelle vie, avec Fralis. Et un sourire se dessina tendrement sur son visage. Ca allait être différent, mais l'italienne ne s'en inquiétait pas ; elle serait toujours la même amante et comptait en faire profiter son nouveau compagnon.

Fralis était resté à veiller le feu, tandis que la mère était allée avec l'enfant pour leur première nuit chez eux. Elle voulait le rassurer, et lui assurer une énième fois qu'il était chez lui, et le brun comprenait leur besoin d'intimité familiale. Peut être qu'un jour le jeune homme souhaiterait autant la compagnie du chevelu que celle de sa mère, mais il leur restait du chemin pour en arriver là. Il fallait toujours qu'il fasse ses preuves.

Une bonne demie-heure après, il remua les buches du foyer, et mit avec précaution un gros morceau de bois, histoire que la flamme ne meure pas de la nuit. Ils n'auraient qu'à souffler sur les braises au matin pour que ça reparte, ce qui était quand même autrement plus facile que de rallumer un feu sur des cendres froides. Puis il monta, fermant la porte du couloir sur le salon, et à l'aide d'une chandelle rejoignit sa chambre. La maison était silencieuse, et il s'avança doucement pour ne pas faire craquer un plancher qu'il ne connaissait pas encore.

Il ouvrit doucement la porte de la pièce, et remarqua immédiatement l'ambiance tamisée des bougies, et l'aspect sensuel qu'elles dégageaient. La belle tatouée l'attendait, assise sur le lit, et il sourit, refermant la porte derrière lui. Le voyage ne leur avait pas réellement permis une vie de "couple", et bien qu'il n'ai rien regretté de la présence du petit, une nuit d'intimité de temps en temps, c'est fou comme ça peut faire du bien.

Il s'approcha donc de Rodrielle, se pencha vers elle pour un baiser plus tendre qu'à l'accoutumée, et s'agenouilla devant elle, entremêlant ses doigts aux siens.

Je suis heureux d'être là.

La phrase était toute simple, les mots n'avaient rien d'extraordinaire, mais il n'avait pas besoin d'en dire plus, c'était tout ce qui comptait pour lui, être là.

Admin Messages : 88 Date d'inscription : 08/01/2012 Age : 34

Sourire à la vue du chevelu. Le regard se fait plus félin, le corps de l'italienne se redresse instinctivement pour plus de séduction. L'habitude... Ou presque. Normalement, elle n'aurait pas laissé le temps à son compagnon de parler pour éviter tout soucis. Il n'y avait pas besoin de mots dans cet acte-là, encore moins lorsque le partenaire est que de passage. Mais là, c'est différent... Elle sourit l'italienne auparavant sans-cœur, elle sourit et elle veut profiter autrement de ce qu'ils s'apprêtaient à faire. Alors elle prolonge le baiser du brun avec la même tendresse, gardant ses pulsions plus vives pour plus tard ; elle sent que Fralis a besoin de tendresse et d'amour, elle lui donnerait donc.

"Je suis heureux d'être là"

Les mains de la Tatouée glissent le long des bras musclés, lentement, pour lui laisser le temps de répondre. Elle aussi était contente qu'il soit là, qu'ils soient là tous ensemble. Même s'il faudrait du temps, surement, pour s'y habituer ; après avoir vécu des années seule, le passage à la vie de famille allait être difficile... Peut être. Peut-être pas. La Corleone chassa ces pensées d'un autre baiser, pour enfin répondre avec la même douceur.

Moi aussi, je suis heureuse que tu sois là.
Bienvenu à la maison...

Puis elle l'attire enfin à elle, lui ôtant la chemise encombrante. Elle a besoin de chaleur, l'italienne, de chaleur corporel.

Elle répondit, le chevelu a vaguement entendu la réponse, mais en a compris le sens. Il la désire, et il se laisse faire quand enfin les premiers vêtements tombent au sol. Il en a besoin le brun des caresses des mains chaudes sur son torse tellement froid. Pourtant l'air est à la bonne température, c'est lui qui a tendance à avoir besoin d'aide pour se réchauffer.

Elle a été longue la séparation des deux corps, il l'embrasse, tendrement, puis avec plus d'intensité. Il a besoin de ses lèvres contre les siennes, il a besoin de profiter de son corps à son tour, et il s'attaque à son habituelle tenue de cuir. Profiter de la vue de son corps, profiter de la douceur de la peau.

Sa bouche se recule légèrement, il prend quelques secondes, haletant, le coeur battant à en rompre la distance qui l'éloigne de celle qui compte plus que tous. Et puis de nouveau la bouche cherche la peau, le goût qu'elle lui laisse, le plaisir qu'elle lui donne. Il embrasse toujours dans un mélange de tendresse et de folie sa machoire et descend dans son cou. Il libère assez de boutons pour descendre jusqu'à la gorge, et frissonne du spectacle qui le régale.

Là où ses lèvres ne peuvent aller, ce sont les mains caleuses de Fralis qui explorent. Elles passent, tantôt aventureuses, tantôt sages, sur les vêtements, puis dessous. Ils sont toujours dans une position relativement instable, et ils finissent allongés, sans trop savoir comment ils ont fait. Le chemin ne compte plus, seule compte la destination, ils sont là où ils avaient besoin d'être.

Les courbes sont les mêmes que la première fois, la chaleur est aussi intense, et pourtant encore une fois le brun redécouvre le corps et l'amour de Rodrielle Corleone.

Admin Messages : 88 Date d'inscription : 08/01/2012 Age : 34

Les lèvres se mêlent, les langues dansent. La passion devient de plus en plus grande et les deux âmes s'éveillent, brulent. Chaque vêtement est retiré, petit à petit, entre deux caresses, entre deux baisers. Les corps s'échauffent et s'appellent... Chaque pore italien s'impatiente de la douceur du chevelu. Bien plus qu'une envie : un besoin.

Allongée sur le dos, l'italienne attire le brun contre elle dans un baiser passionné. Une jambe est passé autour de sa taille, pour l'attirer encore plus contre elle. Désir de ne faire qu'un avec la personne aimée, besoin de se remplir de cette endorphine dont elle ne peut se passer. L'amour, pour elle, est une drogue.

Ses mains glissent sur le dos du brun, le griffent avec légèreté pour attiser en lui le même plaisir, la même passion. Les braies sont retirées, la tunique également. En tenue d'Adam et Eve, les deux êtres s'agitent, s’aguichent. Mais ce n'était pas encore le moment de ne faire qu'un ; l'italienne jouait avec le chevelu, par des morsures, par des doigts aventureux... Son sourire se faisait malicieux, affamé. Elle avait faim de lui, mais voulait qu'il ait encore plus faim qu'elle.

Le brun ne se rendait plus compte de leurs faits et gestes, et il s'était retrouvé sans vêtements comme inconsciemment. Son désir allait grandissant, au fur et à mesures de leurs caresses qui n'étaient plus hésitantes ou approcheuses, et de leurs baisers qui n'étaient plus seulement amoureux, mais aussi provocateurs.

La chaleur était montée d'un coup et les corps nus se couvraient d'une légère sueur bien que les corps eux-mêmes ne soient pas entrés en action. À ça, pour la désirer, il la désirait le Fralis, mais elle se montrait inaccessible, jouant de ses pulsions tandis qu'elle réfrénait les siennes.

Les morsures entrainaient des gémissements, les caresses des râles de plaisir. Et lui l'embrassait, suivant la danse, puisqu'elle en avait pris le contrôle.

Admin Messages : 88 Date d'inscription : 08/01/2012 Age : 34

Le jeu était délectable. Les corps dansaient et se cherchaient sans pour autant garder le contact plus de quelques secondes. Cherchant à attiser le désir du brun, l'italienne se tortillait, se frottait, s'éloignait du corps de son partenaire avec un sourire malin aux lèvres. Elle-même se faisait violence pour ne pas brusquer les choses... "Plus c'est long, plus c'est bon" parait-il, alors la Tatouée allait le prouver.

Les mains se faisaient curieuses. Celles de la Corleone glissaient sur le corps du chevelu et s'arrêtaient sur les points stratégiques, douces, délicates, amoureuses. Ses lèvres parcouraient le cou de Fralis, puis son épaules avant de revenir contre ses propres lèvres à lui. Trop difficile de s'en passer...

Mais elle n'en pouvait plus. L'amour et la passion la reprenait et elle n'avait plus qu'une envie : ne faire qu'un avec l'homme avec qui elle partageait sa vie. Alors elle se colla contre lui, en lui offrant un sourire... amoureux... lui laissant le choix de mener la danse à son tour. Elle s'offrait, tout simplement. Tout ce que l'amour peut faire, parfois !

La blonde menait le jeu des caresses, se laissant guider jusqu'au bord de la tentation, s'arrêtant avant la rupture qui les conduirait inexorablement à la fin de l'acte. Mais Rodrielle était maitresse de ce genre d'amusements, et elle excellait aux effleurements de peau qui faisaient gémir ses "victimes".

Le chevelu voyait son corps mis à jour, entièrement visité des mains balladeuses de la tatouée, et profitait sans retenue de ce qu'elle lui offrait. Quand les mains avaient gouté, ce fut le tour des lèvres de tester et de savourer, jusqu'à rejoindre enfin la bouche qui ne voulait pas les lâcher. Le brun profitait enfin de quelques instants durant lesquels ses propres mains pouvaient caresser sans se lasser les courbes de sa partenaire.

Les caresses progressaient à un rythme effréné et la belle blonde se colla au brun, laissant son corps parler, lui intimant son désir d'aller plus loin. Les bras du chevelu se firent plus forts, les muscles plus tendus. Il l'enlaça, ses mains dans son dos et l'allongea sur le dos, la suivant de son corps et s'allongea sur elle.

Les physiques se correspondaient, ils n'avaient plus à tâtonner pour atteindre la plénitude qu'ils se connaissaient et qu'ils savouraient avant même d'y arriver. La cadence accélérait tandis que la sueur roulait dans le dos de Fralis au rythme de ses coups de reins. Il gémissait, mais n'entendait plus, ses oreilles bourdonnaient. Ses muscles étaient contractés à en éclater, et son souffle n'était plus qu'un râle étouffé.

Il savourait son amour pour elle à chaque fois revisité, et à chaque fois plus intense.

Admin Messages : 88 Date d'inscription : 08/01/2012 Age : 34

La légèreté avec laquelle il la déposa sur le lit, pour prendre le dessus, fit sourire la Tatouée avec plus de tendresse encore. Fralis était doux, délicat et amoureux. Et elle s'y faisait facilement et sans rechigner. Finalement, l'amour pouvait avoir du bon... La Corleone, habituellement lionne, se faisait un peu plus docile. Par amour.

Ils ne firent enfin plus qu'un. Douce sensation enivrante. L'italienne ferme les yeux, se cabre. La respiration se fait plus haletante, les gémissements plus forts. Elle aime le sentir en elle et savoure chacun de ses mouvements comme s'il s'agissait de la dernière fois qu'ils se voyaient. Ses mains parcouraient le dos du brun, le griffaient sous le plaisir qu'il lui procurait.

Il n'y avait plus qu'eux. Dans cette maison, dans ce Royaume, dans ce monde. Rien n'avait d'importance pour l'instant que leur union. Rodrielle recherchait simplement d'être encore plus proche de l'homme qui partageait sa vie. Les lèvres masculines étaient mordues, sous ce plaisir intense qui menait l'italienne vers des cieux innommés.

"Encore... Prouve-moi que tu m'aimes, que rien d'autre ne compte. Encore... Fais-moi ressentir ce qu'aucune autre homme ne m'a encore fait ressentir. Encore... Embrasses-moi. Encore... Aime-moi."

Les corps se mêlaient avec une grâce qui ne s'atteignait qu'à deux. Les gémissements s'harmonisaient avec chaque mouvement, et s'intensifiaient tandis que le couple s'approchait de l'extase physique et spirituelle.

Dans des élans de folie, ils se mordaient, se griffaient, la douleur si faible soit-elle accompagnait le plaisir pour l'élever à un stade plus évolué encore.

Fralis n'était plus qu'amour, tendresse et sauvagerie mélangés. Il ne décidait plus réellement de ses actes, ses instincts prenant le dessus. Ils se liaient l'un à l'autre avec plus de force qu'on pouvait le concevoir, et pour eux, seul l'autre existait.

Les notions pourtant uniques de temps, d'espace, de vie, n'avaient plus de sens à leurs yeux, seul comptait la voix, les mains, l'union. Ils étaient dans un autre plan d'existence que certains nommaient paradis, ce lieu idyllique dans lequel tout ce qu'on souhaite est réalité, puisqu'eux ne souhaitaient qu'une chose.

L'autre.

Admin Messages : 88 Date d'inscription : 08/01/2012 Age : 34

Citation :: "Etre le premier amant d'une femme ne signifie rien ; il faut être son dernier amant ; tout est là." - Maurice Donnay

Les mains se joignent dans un dernier élan. Soumise, pour une fois, l'italienne se laisse aller, suis les mouvements de son brun. Son brun... A elle. Celui que l'on appelle l'Unique. Il partage sa vie, il partage ses désirs, il partage son bonheur. Se laisser aller... Doucement. Lui faire confiance. Se dévoiler. S'offrir. Comme elle offre son corps. Moins facile, mais tout aussi jouissif. Elle se cabre, soulève sa poitrine et se donne entière. Elle gémit, griffe, hurle, prend un plaisir comme jamais elle ne l'a pris auparavant.

Parce qu'avec lui, c'est différent.

Est-ce l'amour ? Elle ne comprenait pas encore tout cela. Il fallait qu'elle s'y habitue. Mais que c'était bon ! Plus de passion, plus de douceur... Tout était différent. Elle laissait Fralis mener la danse, encore, peu habituer à ne pas agir avec violence. Sauf là.

Citation :: "Le besoin sexuel est le plus violent de nos appétits : le désir de tous nos désirs." (Schopenhauer)

Toi & Moi

L'italienne se cabre.

Moi & Toi.

Les dents se plantent dans la chair de son cou. Ses ongles griffent la chair de son dos.

Nous.

Extase. Point de non retour. Septième ciel. En un mot : elle l'aime.

Leur corps ne faisaient qu'un. Ils n'étaient plus des êtres à part, mais un seul être voué au plaisir. Les mouvements du brun entrainaient des gémissement. Les morsures de la blondes entrainaient la jouissance.

Ils étaient complets, et de ses derniers assauts le chevelu s'allongea sur la tatouée, leurs coeurs battant à l'unisson dans une folle danse. Pas de mots, ils n'en avaient pas besoin. Ils se donnaient l'un à l'autre, et passé le moment du désir charnel, ils avaient besoin d'être enlacés, rien de plus. Les paroles n'auraient fait qu'alourdir la scène.

Quelques minutes après Fralis roula en douceur sur le côté, une main sur le ventre de mère de la Corleone, l'autre caressant ses cheveux. Il passait de ces instants de fureur instinctive à une tendresse qu'il ne soupçonnait pas.

Mais pensez donc... Il ne se lassait pas du corps de sa compagne. La main qui se faisait caresse explorait le torse féminin dévoilé. Tantôt effleurant la poitrine, tantôt se dirigeant vers le bas-ventre, la dextre se délectait de la peau douce. Puis, guidées par le contact, les lèvres suivirent la main, embrassant doucement chaque partie accessible, la langue se chargeant de gouter ces saveurs tant appréciées.

L'homme n'était plus guidé par ses pensées, seulement par le plaisir de cette femme et la douceur disparaissait pour laisser place à la force, tandis que le concert de gémissements reprenait.

Il n'embrassait plus, il ne léchait plus, il ne caressait plus. Il mordait, il massait, il dévorait. L'amour qui le transportait se renforçait encore, mêlant un minimum de tendresse dans ces caresses carnivores. Le brun se laissait guider par la cambrure de Rodrielle, suivant ces ordres dissimulés pour l'emmener jusqu'à la jouissance, autant de fois que leurs corps en seraient capables.

Admin Messages : 88 Date d'inscription : 08/01/2012 Age : 34

Citation :: Au deuxième temps de la valse
On est deux tu es dans mes bras
Au deuxième temps de la valse
Nous comptons tous les deux une deux trois

L'un contre l'autre, la première danse était terminée. Les deux êtres, souriants, se regardaient. Les mains glissaient toujours, les lèvres ne se quittaient pas. Le cœur de l'italienne battait les mille temps de cette danse qui lui manquait déjà. Son cœur, inhabitué à temps d'émotions dans un tel acte, se remettait lentement de tant d'aventures en quelques heures. Parce qu'il l'amenait loi, le brun, sur des sentiers qu'elle n'avait jamais foulé auparavant. Il l'amenait haut, dans le ciel, comme deux aigles heureux de partager les cieux.

Citation :: Une valse à trois temps
Qui s'offre encore le temps
De s'offrir des détours
Du côté de l'amour
Comme c'est charmant

La valse reprenait. Le tempo s’accélérait. Le brun, plus fougeux que jamais, ravivait le désir en l'italienne qui se cambrait sous les caresses et les morsures. Elle aimait ce nouveau côté de Fralis, elle aimait cette bestialité qui lui parlait déjà bien plus. Ils partageaient le même terrain.

Alors l'italienne jouait au jeu, enfonçait ses ongles un peu plus profondément dans la chair de son partenaire, mordait ce cou appétissant à sa porté. Des grognements de désir se joignaient aux gémissements de plaisir. Ils redevenaient félins, le temps d'une deuxième danse.

Les deux tournaient sur le lit, chacun prenant ou pas le dessus. Joueuse, la Tatouée usait de sa force pour prendre les rennes et bloquait les mains de Fralis au dessus de sa tête. Sourire carnassier se mêlait à son regard amoureux. Elle n'était simplement plus elle-même. La violence était son pain quotidien ; jointe à l'amour, la danse était encore plus intense, plus jouissive. La Corleone mettait le chevelu au défi d'aller encore plus loin, plus fort.

Mords-moi, manges-moi, imposes-toi. Ne pensons plus à ce qui est bien ou mal, pensons simplement au plaisir, aux limites à dépasser. Suis-moi, nous irons encore plus loin que là où l'on est déjà allé. Montres-moi ton côté sombre, ton côté caché. Laisses-toi aller.

Citation :: Au troisième temps de la valse
Nous valsons enfin tous les trois
Au troisième temps de la valse
Il y a toi y a l'amour et y a moi
Et Paris qui bat la mesure
Paris qui mesure notre émoi
Et Paris qui bat la mesure
Laisse enfin éclater sa joie

Spoiler:

Citation :: - C'est quoi aimer ?
- C'est avoir envie de faire plaisir rien que pour le plaisir de faire plaisir.
de François Garagnon

Les coeurs battaient la chamade, tandis que les émotions stimulées ne s'estompaient pas et ne faisaient que s'accroitre, encore et encore.

La férocité du couple s'entendait dans les bruits du meuble, qui criait autant qu'ils se retenaient de le faire.

L'homme était griffé, blessé par des ongles qui étaient devenus griffes et serres, bestiaux et sanglants, tranchants comme des rasoirs.

L'homme était mordu, souffrant d'un plaisir agrémenté d'un désir qui ne faisait qu'augmenter son bonheur.

Le brun était le guide, puis la bestiale Corleone guidait à son tour, enserrant les bras de son partenaire. Elle était maitresse des brutales caresses se donnant tout entier à lui. Ils étaient faits l'un pour l'autre, et leurs corps le savaient.

La domination était trop douce, il fallait intervertir les rôles, passant de proie à chasseur, le chevelu reprit le pouvoir sur sa compagne. Elle était de nouveau soumise, allongée sous lui tandis que leurs anatomies reprenaient leur danse fougueuse, s'extasiant de se retrouver, brulant de se séparer pour se retrouver de nouveau.

Le bois du lit craquait, quelques bougies s'étaient éteintes. L'obscurité était grandissante tandis que leur amour charnel noircissait à vue d'oeil.

Les coups de reins du brun se faisaient plus profonds, plus rapides, plus violents. Ses muscles étaient bandés sous l'effort de tout un corps qui désire prendre possession de l'autre.

L'autre.

Elle.

Il l'attire à lui, roule sous elle. Elle le chevauche sauvagement, laissant sa poitrine à nue sous son regard carnassier. Ses mains ne peuvent rester inactives, et la tentation est trop grande. Le corps de la Tatouée est trop beau, le besoin de le toucher trop important. Fralis n'est plus que désir.

Leur rodéo ne peut s'arrêter, tandis que les quelques gémissements sont devenus râles de plaisir. Une main pétrissait le sein, l'autre griffait la cuisse. Elle était toute à lui. Et il la désirait d'un nombre incalculable de façons. Tout lui donnait envie. Tout était sujet à fantasme.

Elle était l'idéologie d'une femme parfaite. Fatale, brutale, douce et aimante. Belle, souriante, criante. Le brun n'aurait jamais assez de mots pour la décrire. Mais il ne voulait surtout pas qu'un tel moment s'achève. La jouissance était éphémère. La rage qu'ils partageaient en le recherchant était plus intense, plus indescriptible encore.

Ils roulèrent de nouveau, l'homme sur la femme. Elle, les jambes serrées autour de son amant, le regard de braises. Lui, appuyés sur les bras, les muscles aussi durs qu'il était possible, le bassin s'avançant pour pouvoir pénétrer plus férocement.

L'amour a tous les visages.

Citation :: L’amour, c’est l’amour sans chaînes.
de Toni Bentley

Admin Messages : 88 Date d'inscription : 08/01/2012 Age : 34

Citation :: "You're poison, running through my veins" - Alice Cooper

Ils étaient un tout, unique. Une union d'Amour mêlé à une férocité sans nom. Retournés à l'état sauvage, ils étaient dans leur éléments, ils se complétaient. Sans mot, sans même un regard, ils trouvaient tous les deux la cadence et s'unissait à la perfection. Parce qu'ensemble, c'est ce qu'ils étaient : parfaits. Un Couple bien différent de tous les autres quoiqu'on en dise, un couple qui savait quitter la monotonie pour de nouveaux horizons bien plus intéressants, plus excitants.

La guerre était déclarée.
Le brun relevait le défi.

Il avait repris le dessus, ne laissant l'italienne que peu de temps mener la danse. Son sourire était carnassier. Il n'avait plus rien à voir avec celui, calme, avec qui elle vivait d'habitude. Et elle adorait cela, même pire que ça. Alors elle n'hésitait plus ; elle grognait, le mordait encore plus fort pour ne pas que ce brun-là ne s'enfuit. Elle serrait ses jambes le plus fort possible autour des hanches du brun pour le garder plus longtemps en elle. Encore, toujours. De ses reins, elle accélérait ensuite la cadence, juste pour mener son brun à la limite de l'extase avant de le faire reculer, mesquine, avec le pied.

Le lit fut quitté. La chambre était suffisamment grande pour s'amuser, ailleurs.
Le brun fut alors plaqué contre le mur. Jouer, reprendre au point de départ, tout recommencer. Plus fort, encore. Les lèvres de l'italienne glissaient sur le torse en sueur du chevelu puis s’arrêtèrent, expertes, sur l'objet de son désir alors que ses mains glissaient à leur tour sur le torse musclé.

Le jeu ne faisait que commencer...

Ils étaient unis, elle ne voulant plus qu'il sorte, et lui ne voulant plus perdre le contact. Mais ils jouaient l'un avec l'autre, dans ces limites retranchées de l'amour et de la bestialité. La Corleone poussa le le chevelu et les intimités furent séparées.

Ils se levèrent, d'un commun accord, encore une fois, sans un mot. L'étrange désir de sexualité les déformait tous les deux jusqu'à n'être plus qu'un. Même sans contact, ils savaient ce que voulait l'autre, ils sentaient ce dont il avait besoin.

Les corps étaient moites, et le brun fut plaqué au mur. La pierre était froide, et ravivait les sens, sans pour autant faire tomber l'adrénaline, et le nouvel appétit du couple. La peau humide de transpiration décuplait les plaisirs des contacts inhabituels, et les caresses de la Tatouée approfondirent encore ce sentiment d'extase presque atteinte.

Fralis savait que la blonde jouait de lui, jouait de son corps et de son désir. Mais il aimait ça. Les lèvres de sa partenaire baisaient son torse, en descendant doucement, pour le provoquer. L'envie de l'homme était palpable, bien plus que s'il avait prononcé le moindre mot.

Le périple continuait son chemin, toujours plus bas, plus pressant pour le brun et plus enivrant. Les mains se mirent à suivre, et ne pouvant rester inactives, celles du chevelu les rejoignirent tandis qu'elles déchiraient tendrement la peau, descendant plus lentement que la bouche qui atteignait déjà l'objet de convoitise.

Les gémissements cédèrent leur place aux jouissances plus verbales. L'homme se tendait vers la femme qu'il aimait, souhaitant plus de caresses, plus de baisers, plus de profondeur. Tout l'excitait, et tout lui procurait le besoin physique de chaleur au moins autour de son intimité masculine. La tête penchée en arrière, les yeux n'arrivaient ni à rester ouverts ni à se fermer.

La jouissance était proche, mais ils n'en resteraient pas là. Ils avaient toute la nuit, pour commencer, et toute la vie pour finir, devant eux.

Admin Messages : 88 Date d'inscription : 08/01/2012 Age : 34

Ses gémissements l'excitait encore plus, elle avait encore plus envie de lui faire plaisir, de l'amener jusqu'à l'extase. L'italienne accélérait le mouvement, léchait... puis arrêter, juste pour frustrer le brun pendant un millième de seconde afin que son désir s'accroisse. Puis elle reprenait, toujours plus rapidement, joignant ses mains à ses lèvres pour que son brun sache enfin ce qu'était le Paradis.

Mais ils avaient le temps. L'italienne voulait prolonger leur passion jusqu'au levé du soleil. Alors elle s'arrêta, se redressa pour rejoindre, par le même parcours, les lèvres du brun dans un baiser enflammé. Collée contre lui, l'italienne cherchait à nouveau le contact, la chaleur de son corps, sa présence. Ses mains vinrent serrer le cou de Fralis pour l'approcher encore plus d'elle.

Et encore une fois, elle avait envie de lui.

Les baisers étaient plus poussés. La langue de la Tatouée se faisait une douce amante effleurant l'intimité du brun qui se laissait aller tout à son plaisir et son excitation. La jeu de va-et-vient suivait un rythme travaillé, élaboré dans le seul but de retarder le moment de jouissance, faisant grimper le désir charnel. Se faisant tantôt accélérées, tantôt arrêtées, les caresses bucales furent rejointes par ces mains expertes dans l'art du maniement de l'épée masculine.

Les caresses s'achevèrent, dans un souffle brusque tandis que les baisers remontaient vers le torse cherchant enfin leur homologue. Le baiser fut plus passionnel et plus ardent que jamais ni l'un ni l'autre n'auraient pu le décrire. Ils étaient collés l'un à l'autre, mais le brun repris rapidement le dessus. Ils échangèrent leurs places, et tandis que son corps ne désirait que celui nu de sa compagne, il se força à résister aux pulsions animales.

Les lèvres se séparèrent, et il put enfin gouter cette peau qu'il aimait tant, provoquer ces sensations de brulant désir. La blonde était tendue vers lui, sa poitrine provoquait les mains avides de chair. Le chevelu palpait, mordait, léchait et caressait en même temps, à ne plus savoir ce qu'il faisait. L'autre main en revanche continuait son lent parcours le long du ventre, suivant le contour des hanches, et les muscles des cuisses.

Les doigts jouaient à s'immiscer doucement dans les chairs tendres du bas ventre de la Corleone, et les lèvres ne quittaient pas les mamelons érigés. Mais la pression se faisait plus intense, et perdant doucement prise sur les seins, la bouche descendit lentement sur le ventre, baisant la peau musclée, et descendit plus rapidement pour exciter et surprendre.

La main céda sa place à la langue qui se faisait plus joueuse, plus pénétrante. Jouant sur le coeur des sensibilités, Fralis s'amusait à lécher, aspirer, embrasser le petit bouton rose.

La nuit leur était réservée, et était là pour que les deux en profite pleinement.

Admin Messages : 88 Date d'inscription : 08/01/2012 Age : 34

Citation :: "Il existe un péché plus destructeur et plus enivrant que la Luxure. C'est la passion du pouvoir" - J.-C. Harvey

Collée au mur, les yeux fermés, les poings serrés, l'italienne s'extasiait.

Le brun avait reprit les rênes et glissait, lèvres et mains, le long de son corps en sueur. Ses doigts glissaient délicatement sur les cicatrices de l'italienne, marques de son passé, et les embrassait. Ses cicatrices faisaient parties d'elle, après tout, mais ne gâchait en rien sa féminité et sa séduction. Il savait les apprivoiser et les apprécier.

Collée au mur, les mains lui caressant les cheveux, l'italienne le dirigeait avec délicatesse vers son bas-ventre, désireuse de ressentir cette fraîcheur et cette douceur. Mais le brun n'avait pas vraiment besoin d'aide ; mêlant doigts et langue agiles, il s'amusait. Et l'italienne ? Elle gémissait, plus ou moins fort, se mordant les lèvres. Ce serait trop beau que de lui offrir déjà la jouissance... Trop fière. Mais, en elle, la flamme la consumait, elle hurlait de plaisir.

Puis, ne pouvant plus résister, elle le redressa sans aucune commodité. Elle le relève et le plaque contre elle pour l'embrasser plus violemment. Puis, plus fort encore, elle l'amena se cogner contre la commode de laquelle quelques bibelots tombèrent. Et encore une fois, la Tatouée griffait, mordait le cou de son compagnon avant de reprendre en main, avec bien plus de fermeté, son intimité.

A son tour.

Ils jouaient l'un avec l'autre, cherchant à provoquer des saveurs qu'ils voudraient ressentir sans arrêt. Sachant la chose impossible, les amants se délectaient par avance de la jouissance, atteignant la pleine mesure du bonheur en caressant l'apothéose de leur plaisir.

Le jeu de caresses que le brun avait eu sur la tatouée avait eu raison de son désir, tandis qu'elle le relevait avec moins de délicatesse, et plus de passion enragée. Les langues se mêlèrent, mélangeant des gouts nouveaux à cette nuit endiablée, chacun retrouvant son propre parfum dans la bouche de l'autre.

Ils bougeaient, ça le chevelu le savait. Rodrielle menait une danse dont il ne connaissait pas les pas, mais seulement le contact avec l'autre. Il connaissait sa réplique en revanche et tandis qu'elle le prenait en main, après avoir bousculé meubles et bibelots - la douleur était présente, mais se taisait jusqu'au lendemain, préférant céder sa place pour l'heure - il s'adonnait à son tour à caresser les formes auxquelles il avait accès.

Leurs poitrines s'écrasaient l'une l'autre, rendant difficile d'atteinte - mais pas impossible - les seins si désirables aux mains cornées du travailleur. Mais ce passage d'effleurements et de caresses commençaient à provoquer une envie plus brutale, et les mains de Fralis s'emparèrent de celles de sa compagne, libérant - presque à contre-coeur tant le plaisir était présent - son intimité, et la saisissant par les hanches, il l'assit sur la commode (lui n'avait aucune idée du meuble en question, mais il y voyait une utilité toute nouvelle). Et enfin les retrouvailles se fêtèrent, tandis qu'il se guidait en elle, avec de puissants coups de reins.

Il avait besoin d'être uni par la chair avec elle, et peu importait la position, il voulait être au plus profond d'elle, sentir les vagues de chaleur l'entourer.

Admin Messages : 88 Date d'inscription : 08/01/2012 Age : 34

Plus elle jouait, plus la bestialité de son brun se dévoilait. Elle voyait on regard s'assombrir d'une envie plus vile, plus cruelle, à son grand plaisir. Ils arrivaient enfin à ce que la Tatouée aimait le plus : la Souffrance.

Fralis reprenait le dessus. Rien que la façon dont il l'avait posé sur la commode la fit tressaillir et gémir, et rapidement elle entoura ses jambes autour de sa taille, pour l'avoir contre elle, pour que le contact soit plus profond. Le dos vouté, la tête en arrière, l'italienne jouait avec les longs cheveux de son compagnon, les tirait, lui griffait la nuque selon son Plaisir. Le plus souvent, elle gardait la bouche fermée, cherchant de nouveaux moyens pour énerver Fralis, pour le rendre encore plus "primate". Redoubler d'effort pour l'amener à la jouissance.

Et, encore une fois, ils arrivaient vite au moment propice, au sommet de leur extase. Et, encore une fois, pour faire durer le plaisir, Rodrielle poussa Fralis de ses jambes et sauta de la commode. Encore une fois, pour faire croître la violence, l'italienne poussa le brun contre le mur et glissa sa langue sur son torse avant de remonter, l'attirer contre elle pour l'embrasser plus vigoureusement. Les lèvres masculines étaient mordues et la Corleone se délecter des perles de sang qui en coulaient légèrement.

Et ce n'était surement pas terminé.

La bouche de sa blonde se faisait innaccessible, et les coups de reins s'accentuèrent en fonction de son incapacité de passer sa passion par des baisers. Il était griffé, mordu, tiraillé de tous les côtés, et pourtant sa seule préoccupation résidait dans ces quelques mouvements de hanches, faisant claquer cuisses contre cuisses. Enveloppé dans la chaude étreinte de ses jambes, le chevelu forçait le rythme, s'approchant de la délivrance, sauf que la blonde avait d'autres projets. Elle le repoussa violemment et le brun sentit de nouveau la froideur du mur.

La Tatouée lui embrassa le torse avant de mordre la peau fragile de ses lèvres et d'en faire couler le sang. Le brun jouissait presque de cette douleur, et profita de l'occasion pour faire descendre ses mains sur le corps de la femme qui le martyrisait. Une même sur le bas ventre, les doigts jouant de l'ouverture humide, se délectant des frissons qu'ils procuraient.

Et il mordit à son tour, puisant dans la violence de son geste pour transmettre tout son désir. Le cou, les seins, le ventre et le sexe de sa compagne, rien n'était épargné. Il ne lui laissait plus le temps de choisir, plus le temps de controler. Elle était le corps qu'il voulait posséder, l'ame qu'il voulait dompter. Tandis qu'une main reprenait le chemin que son sexe avait parcouru quelques secondes plus tôt, sa langue glissa juste au dessus, voulant emmener la Corleone à la jouissance sans qu'elle en ait le choix.

Et enfin tout cessa. Il se redressa, et la tourna face au mur, profitant de la vue en un clin d'oeil, préférant s'imprégner d'elle par le contact. Il se guida en elle, et s'enfonça, plus vite, plus loin, plus fort et surtout, sans retenue. La douleur qu'il pouvait infliger était complètement oubliée.

Admin Messages : 88 Date d'inscription : 08/01/2012 Age : 34

Ils jouaient au même jeu avec la même puissance. Chacun d'eux étaient à présent bien plus que des amants, bien plus qu'un couple à la recherche d'une communion physique, ils étaient devenus des bêtes, violentes, dénués de limites, dénués de sens. Plus rien ne les arrêtait, plus rien ne l'arrêtait Elle, l'italienne mercenaire. Elle revenait à l'origine de ses désirs, à ce qu'elle avait toujours vécu auprès d'un homme. Elle recherchait la Folie, le Mal, le côté noir de l'acte sexuel. Et Fralis y arrivait. Presque.

Les baisers étaient devenus morsures, les coups de reins devenaient fouets, les caresses devenaient griffes. Il la violentait et elle aimait ça : elle se redressait, serrait les dents et les poings de plaisirs. La Violence la faisait frémir, la douleur la faisait jouir. Ils étaient comme ça chez les damnés, plus rien n'avait de sens, ils renversaient toutes les conventions, jetaient par la fenêtre toutes les idées reçues pour refaire un monde à eux, pour préférer les mauvaises choses aux bonnes, pour rendre délicieuses les fruits les plus empoisonnés. Et elle gémissait de plaisir, écartait les jambes sous la fraicheur de la langue aventureuse, serrait les longs cheveux bruns lorsqu'elle arrivait pour qu'il ne parte pas, pas tout de suite, pour le soumettre à son propre désir, pour l'obliger à la mordre, là-bas aussi, pour être maîtresse de son délectable supplice.

Puis il se redressa et la tourna pour la prendre, toujours plus fort. Dos au mur, elle grognait de cette position qui l'empêchait de tout, qui la rendait spectatrice, sujet du plaisir de Fralis. Il gagnait, lui provoquait tous les bons plaisirs du monde sans qu'elle ne le décide. La Tatouée ne pouvait alors que serrait les mains de ce tortionnaire qui enfin rentrait dans son jeu à la perfection...

"Your mind won't ever, never let you say what you want
I fell you hunger to taste me
But your mind wont seem to let you have
The opportunity to abuse me*"

Les paupières sont closes, se mordre les lèvres ne suffit plus. La jouissance est là, les portes de l'Enfer sont ouvertes... Elle arrive au point de non retour. Ses poings cognent le mur, puis elle cri.

"Savor the addiction, savor the affliction
Savor me"*

Spoiler:

Le brun jouissait des plaisirs sauvages et bestiaux. Elle, n'était plus que l'objet qui le faisait souffrir pour lui apporter cet ultime manque et ils partageaient maintenant le bonheur dans la douleur.

Fralis hésitait encore à donner complétement cette rage qu'il avait enfoui au plus profond de son être, mais il lui faisait l'amour comme il ne l'avait jamais fait avant.

La Tatouée approchait du moment fatidique, et lui ne lui laissait plus le choix de se rétracter. En position de faiblesse les coups de reins qui s'accentuaient encore arrachaient ses derniers cris à la femme qui jouissait enfin.

Le chevelu ne pouvait s'arrêter. Pas avant de finir et d'atteindre enfin ce qui l'attendait. Et maintenant qu'il en avait le pouvoir, le temps fut plus court, et quelques secondes seulement passèrent avant qu'il rejoigne enfin le plaisir animal de sa compagne. Il finit complètement, les quelques coups de reins lui manquant pour être totalement vidé, aux sens propre comme figuré.

Il se relacha complétement, lachant par la même occasion son étreinte sur la blonde, et il se recula, pour s'allonger sur le lit. Il avait besoin de détendre tous ses muscles. Il venait de vivre un amour nouveau, un amour qu'il ne voulait pas voir s'éteindre. Mais pour l'heure, c'était le sommeil qu'il allait retrouver.

Après l'effort, le réconfort.

Admin Messages : 88 Date d'inscription : 08/01/2012 Age : 34

... Car toutes les bonnes choses ont une fin ...

Moment fatidique, apothéose, septième ciel. Ils jouissaient à l'unisson comme s'ils avaient été fait l'un pour l'autre. Elle cri, la Corleone, se cabrant encore plus lorsqu'elle entend le gémissement animal de son compagnon qui lui aussi arrivait au point de non retour. Les derniers coups de reins furent plus forts encore, et l'italienne mit sa tête en arrière dans un dernier cri de plaisir. C'était la fin.

Ils restèrent quelques secondes collés l'un contre l'eau, torse contre dos, en sueur, brûlants. Mais Fralis s'éloigna vite, manquant de force probablement, pour aller rejoindre le lit "conjugal" dans un soupire d'aise. Rodrielle le rejoignit vite, peu fatiguée et revigorée par ces moments d'Amour intense. Elle s'allongea alors à côté de son compagnon et laissa ses doigts glisser le long de son torse pendant qu'elle lui déposait un dernier baiser au bord des lèvres avant qu'il ne partent dans les bras de Morphée.

Pendant quelques temps la Tatouée le regarda dormir paisiblement, le visage serein et un sourire en coin. Elle savait qu'ils avaient explorer quelque chose de nouveau tous les deux... La brutalité pour lui, l'acte par amour pour elle. Des nouveautés auxquelles elle pensa pendant deux bonnes heures en silence, les yeux rivés sur l'homme qui dormait à ses côtés. Alors ça y était : elle était officiellement en couple, amoureuse. Pour la seconde fois dans sa vie. Rodrielle eut une pensée pour son premier amour, paix à son âme, qu'elle avait finit par quitter pour se protéger. En serait-il de même avec Fralis ? Elle ne l'espérait pas... Fralis était différent des autres ; plus doux, plus compréhensif surement, elle ne lui avait rien caché et il avait tout accepté. Voilà la preuve d'une histoire qui pourrait durer.

Et c'est sur cette douce pensée qu'elle fut prise -enfin- de sommeil. Rodrielle ferma les yeux, osa se blottir contre son chevelu puis dormi. Demain serait un autre jour !