Accueil d'un nouveau venu

Admin Messages : 88 Date d'inscription : 08/01/2012 Age : 34

L'italienne avait amené les deux hommes à l'intérieur de sa propre maison, histoire de rattraper le temps perdu en discussions. Elle lui montrerait l'aire Corleone - et sa chambre- plus tard. Rodrielle présenta donc la maison à Ezios, le salon et la salle à manger, et l'invita à s'assoir à la table de la cuisine alors qu'elle-même sortait une bouteille de vin italienne.

Alors, Ezios, qu'est-ce qui t'amène ici ?

Elle attrapa trois verres et les servit généreusement avant de prendre place elle-même à côté de Fralis. Elle attendait les histoires de son neveu avec impatience.

Posteur débutant Messages : 19 Date d'inscription : 26/02/2012

Il suivait sa tante de près, histoire de ne pas se perdre. Pas très grand mais c'est toujours. On ne sais jamais. Il sourit, en regardant la cuisine, puis s'assit comme elle lui demanda en la regardant prendre une bouteille de vin.

Ce qui m’amène ici ... Mon héritage...

Sourit amusé, puis la regarde.

Non je plaisente, on parlera de l'héritage plus tard en privé... Ce qui m'amène en ces lieux, et bien l'envie de revoir ma vieille tante que j'aime, ainsi que ma famille que j'ai très peu vue depuis mes huit années..

Savais tu qu'après cela, j'ai eu un petit frère ? Petruccio qu'il se nommais.

Il prit le verre et le savoura.

Il va faloire que j'ajoute ma touche personnel à ta cave tata.. Tu va même la faire agrandir, j'ai du vins qui arriverais de Monteriggione en Toscane de ma villa. Plus d'une centaine de bouteille et quelques tonneaux. Ainsi que de la liqueur...

Il sourit, son air noble était bien senti avec son accent fortement prononcer d'italien.

Fralis suivait Rodrielle, tout autant que son neveu. Ils firent un rapide tour du salon, pour accueillir plus chaleureusement leur invité, puis filèrent droit dans la cuisine. Le brun prit rapidement place sur un siège en bois, et tout en servant des verres d'un vin italien (plutôt fameux) elle demanda au jeune la raison de sa venue.

La question était simple, et pourtant si tranchante. Elle avait le mérite de tout mettre à plat d'entrée de jeu, avant même que quoi que ce soit n'ait pu être tramé, avant même qu'on ait pu imaginer quelconque scénario plus rocambolesque que possible.

Le chevelu sirotait son vin, profitant de l'arôme plus sucré qu'à son habitude qui lui piquait le palais tandis que Ezios répondait à sa tante. Des histoires qui ne l'intéressaient pas réellement, mais il ne voulait pas passer pour quelqu'un d'asocial ou d'égoïste, aussi écoutait-il quand même. La question d'héritage le fit tiquer, bien entendu, et d'autant plus que le dit italien voulait en parler en privé avec la tatouée.

Le concept du terme 'privé' dérangeait fortement le brun, qui - même s'il ne connaissait pas tout de sa compagne - désirait être présent à tous les niveaux. Et bien que ne l'intéressant pas outre mesure, il continua d'écouter, essayant de percer l'accent très prononcé dont faisait preuve Ezios.

Ayant fini parlé d'un frère dont il parlait apparemment au passé, le jeune homme commenta la cave de la blonde. Cave somme toute agréablement bien remplie, que ce soit en bière, vin ou liqueurs et ce pour tous les goûts. Mais ce n'était pas à lui de critiquer. Si Rodrielle voulait le remettre en place, elle ne se gênerait absolument pas pour le faire. Aussi, le chevelu demeura silencieux, terminant son verre de vin, et tendit la main pour remplir les verres vides.

Admin Messages : 88 Date d'inscription : 08/01/2012 Age : 34

Tout le monde était installé dans la cuisine et sirotait tranquillement son verre de vin. A côté de Fralis, Rodrielle était face à Ezios et attendait donc les raisons de sa venue ainsi que les premières nouvelles. Évidemment, sa première réponse la fit tiquer. Froncement de sourcils, plissement de nez, l'italienne n'avait pas apprécié. Et bien que le jeune homme tenta de jouer le ton de l'humour en disant que c'était l'envie de revoir sa tante qui l'avait amené en Bourgogne, la Tatouée restait tout de même sur ses gardes (ce que Fralis dû ressentir en lui tenant sa main tendue).

Néanmoins, la Tatouée avait laissé le jeune homme parler, lui proposer de ramener du vin, tout en gardant son calme. L'accent d'Ezios était bien plus prononcé que le sien mais le ton noble qu'il prenait était déjà moins naturel que la langue italienne... Enfin, Rodrielle se redressa en posant son verre sur la table.

Notre vin est tout aussi bon que le tiens... j'ai un ami qui me fournis mes bouteilles d'alcool en allant les chercher directement en Italie. Mais bon, plus on a de bouteilles et mieux je me porte. Il n'y aura pas besoin de faire agrandir ma cave de toute manière.

Et d'une. Si le jeune homme ne savait pas qu'il était chez sa tante, c'était rappelé. La Tatouée but une nouvelle gorgée de vin puis repris, jetant un regard à Fralis qui restait silencieux.

Par contre, de quel héritage parles-tu ? En parler en privé ne sert déjà à rien, si tant est qu'il y ait de quoi parler de ça. Il n'y a aucun héritage à pourvoir de personne.

Son ton avait été légèrement durci. Quel héritage ? A sa mort, Sadnezz n'avait rien laissé si ce n'est la réputation de la famille à retenir. Et si quelqu'un devait venir réclamer l'une de ses paires de poulaines, ce ne serait pas aux absents de le faire. A moins qu'il ne s'agisse pas de cet héritage là... Enfin, dans tout les cas il n'y avait rien à récupérer où que ce soit.

Tu as eu un petit frère donc ? Et bien... Mieux vaut tard que jamais pour l'apprendre. Et maintenant, que fais-tu de ta vie ?

Le ton de l'italienne était redevenu plus courtois. Mieux valait éviter les sujets à dispute pour l'instant.

Posteur débutant Messages : 19 Date d'inscription : 26/02/2012

Il écoutait pensivement sa tante, pas du genre à écouter les gens, non pas du tout même... Pourtant sa mère lui avait toujours dit d'écouter ce que les autres disent, mais il faisait tout le temps le contraire demandé..

Un héritage ? Non, ce ne sert à rien, oublie... Je préféré qu'un autre en profite j'ai déjà assez de ce qu'il me faut.

Pourquoi ? Pourquoi changeait-il d'avis, au pour pas grand chose, il était ainsi..

Mon petit frère n'est plus en vie, comme mon grand frère, je ne sais si tu l'as appris, mais ma famille à été trahi à Florence par les pazzi. Mes frères ont été pendu, Fredericco avait 20 ans, et Petruccio en avait 7. Puis père à battu mère et mes soeurs, pour qu'ensuite je finisse par le tuer moi même, ce qui fini par tué mère juste après mon départ de Montériggione ou nous nous étions réfugier chez l'oncle Mario..

Ma vie maintenant est de piller, tuer et retrouver l'honneur de ma famille. Je suis venu ici pour vous demander de vous ralliez à ma cause, et gouverner avec moi les rôdeurs.

Admin Messages : 88 Date d'inscription : 08/01/2012 Age : 34

Le neveu abandonne l'idée d'héritage... Que quelqu'un d'autre en profite ? L'italienne retient un énième haussement de sourcil. Avait-elle déjà dit qu'il n'y avait pas d'héritage ? Ou, du moins, celui-ci était bien différent de celui auquel le jeune homme pensait. Un héritage moral, peut-être, et encore, la Sadnezz avait déjà fait très bien son boulot, le reste aujourd'hui était de ne rien détruire de ce qu'elle avait construit.

Puis Ezios expliqua ce qu'il était arrivé à sa famille et l'italienne grimaça. La big bourde quoi. Décidément, les Corleone comme les Ezios n'avaient pas une vie toute rose. L'italienne termina son verre et resservit tout le monde.

Oh. Je ne savais pas... Sono spiacente.

Enfin, ce qui était fait était fait. L'italienne n'était pas (non plus) du genre à plaindre les gens et à s’apitoyer sur leurs sorts. Puis vint, enfin, la raison de la venue du neveu au domaine. Aveu qui fit se redresser l'italienne. Les affaires, elle connaissait et était très dur là dessus.

Et c'est quoi, ce groupe ? T'sais, on travaille pour nous-même généralement. Pour ma part, j'ai testé plusieurs groupes et ca s'est toujours mal passé. Pas faite pour gérer quelque chose en groupe.

Souvenirs qui lui tira une grimace. Entre le cartel, les crocs rouges et la Zoko, elle en avait sa claque des groupes de mercenaires. Et encore, la Zoko restait son meilleur souvenir.

Vas-y, expliques quand même en tout cas.