L'homme était brun, d'un âge plus avancé qu'il n'y paraissait. Pas réellement un grand homme, il était plutôt dans le haut de la moyenne, avoisinant son mètre quatre-vingt. Les muscles taillés par le labeur et le travail aux champs, il est marqué à l'épaule par un sac de farine qui lui est tombé dessus. Réellement un accident pour une fois, mais à l'occasion sachez qu'un sac de farine de vingts kilos peut servir d'arme meurtrière.
Ses longs cheveux bruns étaient noués en catogan, son regard gris était vif. Il n'était pas instruit, mais il était assez intelligent pour tenir une conversation avec plus ou moins n'importe qui.
Ayant grandit dans les champs de blé, il avait appris la rigueur de son père, et il avait tiré son coté adaptation de sa mère. Son passé était morne et ennuyeux, et pourtant le seul qu'il eut connu. Il n'avait pas connu les joies de l'enfance, ayant commencé à travailler dès qu'il avait pu, chassant les oiseaux des champs, surveillant les pousses, et guidant les boeufs.
Il a déménagé de sa ville natale de Mortagne, pour aller sur une région tout aussi inhabitée. Blois. Ville qui avait habitée par des ancêtres de sa famille, bien qu'il n'en sache rien de plus.
Fralis ne vécut pas longtemps à Blois, et même s'il y garde une maison de "vacances" il ne garde surtout qu'un souvenir. Rodrielle Corleone. La femme qu'il est prêt à suivre n'importe où.