Fralis, le porteur de malles, lui ayant indiqué le chemin, la Corleone entra dans le Salon familial. Une petite malle sur son coté gauche, sa précieuse musette.
L’âtre, brulant, illuminait la vaste pièce d’une douce lumière. La Danseuse se sentit immédiatement attirée, comme un papillon, par le feu. Cela lui rappelait de nombreux souvenirs. De nombreux contrats. Elle passa instinctivement sa main sur poignet gauche. Cela lui rappelait la fin de son initiation.
Apparemment, personne n'était au salon. Elle posa sa malle près d’un fauteuil, et s’assit devant la cheminée. Elle regarda autour d'elle. Le salon était joliment décoré, sans objet inutile. Des fauteuils étaient posés autour du feu. Surement dans l'attente d'autres invités. Une bibliothèque se dessinait dans l'ombre.
Tiens, ils savent lire ici ...
Son regard se perdit devant les flammes dansantes, ensorcelantes. Elle serra sa musette près d’elle et sortit une petite fiole. L’objet était joliment ouvragé. Des arabesques, des roses étaient gravées. Sa couleur changeait selon la lumière, selon les flammes qui s’y reflétaient. Elle la mit devant elle.
Bientôt, tu pourras sortir de là.
Elle s’allongea à même le sol. La danseuse s’assoupit doucement, sa fiole serrée entre ses mains, contre sa poitrine.