[RP] Un voyage qui se termine... pour recommencer (Angouleme)

Admin Messages : 88 Date d'inscription : 08/01/2012 Age : 34

Fralis a écrit:: Les roues du véhicule grinçaient tandis que la roulotte était tirée par les deux chevaux. Ils avançaient pratiquement sans effort, bien que le bois soit lourd, et le chariot bien remplit. Devant tenant les rennes se trouvait la belle tatouée, Rodrielle, et à son côté, le brun chevelu, Fralis. L'enfant lui se reposait tranquillement, s'étant habitué un tant soit peu aux cahots dus à la route.

Ils avaient eu un temps clair et lumineux, bien que très froid et malgré de chaudes couvertures, Fralis avait trouvé le voyage long. Il s'était émerveillé plus d'une fois, ce voyage étant son premier, et ressentait encore le frisson de la découverte, bien que mêlé à celui du gel. Le temps hivernal ne gâchait cependant pas ce qu'il avait gagné de plus beau au départ, la famille qui l'entourait.

Ils s'étaient arrêtés souvent, pour acheter des provisions et pour reposer les chevaux. Ils n'avaient pas à se dépêcher outre mesure, encore une fois seul la saison morte les pressaient à chercher refuge dans chaque auberge, chaque taverne qu'ils croisaient. Ils eurent plusieurs fois à dormir à l'intérieur de leur véhicule boisé, et bien que confortable, le froid se faisait vite ressentir.

Ils étaient finalement arrivés à Angoulême, dans le but de trouver une amie de la tatouée. Ils n'avaient pas tellement parlé d'elle, bien qu'ils aient parlé d'un peu de tout, et il ne savait pour ainsi dire rien. Si il avait appris son prénom, il l'avait oublié, et si il y avait eu quelque détail qu'elle lui eu raconté, sa mémoire n'en gardait aucune trace.

Arrivés aux portes de la ville, le chariot ralentit, et ils entrèrent au pas. En premier lieu, ils devaient trouver un endroit où laisser leurs chevaux et la roulotte qui soit assez sur pour qu'ils n'aient pas à la vider. Les tavernes n'étaient pas nombreuses, et d'intuition, il savait que la municipale fournirait les meilleurs services. Lui ne savait pas lire, il n'avait pas encore pris le temps d'étudier auprès de sa blonde - ils attendraient sûrement d'être chez eux, en Bourgogne - et il lui laissa le soin de choisir. Après tout, c'était elle l'experte en voyage ! Une fois le véhicule à l'arrêt, le terminus allait se dérouler comme à leur nouvel ordinaire.

Il se pencha vers elle, et lui vola un baiser, profitant du répit de surveillance du gamin qui ronflait à en réveiller un mort derrière eux, puis se leva et d'un sourire annonça :

- Je vais réveiller Elouan avant que les voisins ne croient qu'on transbahute un porc !

Il rit et entra pour secouer doucement l'enfant assoupis.

Rodrielle a écrit:: Le voyage allait connaître sa première vraie halte. Ravie d'être enfin arrivée, Rodrielle ne ressentait plus la fatigue qui l'avait gagné ces dernières heures en raison du froid mais également par l'impatience d'enfin revoir sa jeune amie.

Elle avait peu parlé d'Amarante à Fralis et Elouan, en fait. Elle leur avait expliqué, simplement, qu'elle lui avait été d'une grande aide à l'orphelinat mais qu'elle était partie pour accoucher d'une petite fille du nom de Kory. Elle avait expliqué également que, malgré la différence d'âge entre elles (parce qu'elle pourrait être sa fille, presque) l'italienne considérait la jeune femme comme une réelle amie et, qu'étonnamment, elle lui manquait. Le reste du temps la petite "famille" passait leur temps à s'amuser à chanter durant les longs trajets, à se raconter des histoires de brigandage - surtout l'impatience de la mère et du fils de présenter cette activité à Fralis- et à faire des pauses en chemin, dans un bivouac improvisé ou dans des auberges lorsqu'il faisait vraiment froid.

En d'autres termes, le voyage était vraiment intéressant ! Rodrielle était ravie de partager celui-ci avec les deux "hommes de sa vie" et s'amusait toujours à voir l'attention que portait Elouan à Fralis. En espérant que ces derniers jours avait rassuré l'enfant et qu'il lui faisait un peu plus confiance. D'ailleurs, l'italienne s'amusait également beaucoup des efforts de Fralis pour plaire au petit ! Finalement, ce n'était pas trop mal d'avoir une famille...

La roulotte s'arrêta enfin devant l'auberge municipale et Rodrielle soupira. Elle tira sur les brides des chevaux et regarda autour d'elle. La journée était bien avancée déjà et quelques flocons commençaient à tomber. Fralis se pencha alors vers l'italienne pour lui déposer un baiser, auquel elle répondit avec douceur.

Bene. Je vais voir où j'peux mettre la roulotte et voir si Amy n'est pas loin. Je te laisse avec Elouan

Elle lui sourit et lui lâcha la main pour descendre de son poste. Resserrant sa cape autour de ses épaules, la Corleone entra dans l'auberge et alla directement voir le patron pour récupérer les deux informations qu'elle cherchait.

Admin Messages : 88 Date d'inscription : 08/01/2012 Age : 34

Amarante a écrit:: Voilà maintenant des semaines que Rodrielle lui avait écrit qu'elle venait la voir avec homme et enfant. Cette nouvelle l'avait fait sourire et lui avait fait plaisir. Dans sa réponse elle lui avait dit qu'elle la trouverait à Angoulême et qu'elle lui ferait réserver des chambres à l'auberge municipale. Le taulier avait donc été averti de ce qu'elle voulait pour son amie. Lui laissant son nom, elle était alors repartie au chevet du Marquis ...

Quand Gwen avait été blessée, il avait loué une petite chaumière assez grande pour lui. Son arrivée n'avait pas été prévu pour qu'elle reste auprès de lui. Il avait rusé pour la faire venir, lui disant qu'il était mourant et qu'il voulait la voir, mais en fait c'était juste pour qu'elle l'accompagne au mariage de sa soeur et surtout pour la faire sortir de son enfermement à Sarlat.

Sa blessure étant assez grave, ils avaient décidé qu'elle lui servirait de garde malade. Après tout, elle avait aidé une directrice d'Hotel Dieu fut un temps et lui-même étant Druide, il lui dirait quoi faire, mais surtout ça lui évitait d'avoir les idées noires et de penser à sa fille qui se trouvait avec son père sur les routes ...

La blessure de Gwen cicatrisait doucement et comme il se reposait tranquillement, elle en profita pour sortir faire un tour sur le marcher. S'habillant chaudement d'une cape de laine, elle prit un panier et sortie ...

Le froid glacial lui piqua immédiatement les joues et elle remonta la capuche sur sa tête. Pressant le pas, elle traversa le village toujours aussi désert pour dans les échoppes. Boulanger, boucher, petite boutique où elle ne fit que flâner rapidement ...

En revenant, elle vit une roulotte devant l'auberge municipale, un peu comme celle que lui avait décrite sa cousine. Rodrielle ne lui avait pas parlé d'une roulotte, mais curieuse, elle se dirigea vers l'auberge pour voir qui venait d'arriver. Après tout, le moindre changement dans ce village devenait une curiosité tellement ce bled était calme à mourir ...

Elle poussa la porte de l'auberge, le nez rougit et les doigts gelé par le froid. Elle en profiterait pour savoir si le taulier avait des nouvelles de son amie. Entrant dans la salle principale, elle laissa retomber sa capuche et tapa des pieds sur le pas de porte pour décoller la neige ...

Elouan a écrit:: Rien à dire le voyage y’avait rien de tel ! Bien mieux que la rue, l’orphelinat ou même l’école. Elle lui avait promis une vie remplit et de nombreuse chose a voir la tatoué, et elle ne manquait pas à sa paroles. Depuis leur départ, il avait arrêté de compter les lieux qui défilait sous ses yeux, préférant alors se concentrer sur les villages traversé, les petits coup à faire et surtout, surtout, le nouveau membre de mini clan qui lui fallait surveiller. Des fois qu’il se mette dans l’idée d’approcher trop près sa mère… Ses journées étaient bien remplis, malgré le froid et la dureté de la route, Elouan trouvait toujours quelque chose a faire ce qui ne devait sans doute pas déplaire aux deux adultes. Hormis peut être les boules de neiges qu’ils recevaient de temps à autres quand le môme se trouvait en manque de bêtises.

Et puis, il y avait les haltes, les pauses, en villes ou dans les campagnes, des moments uniques où ils pouvaient se retrouver tout les 3 ensembles dans la roulotte. Un petit moment en « famille » comme n’importe quelle famille.
Non, finalement, il ne regrettait rien l’gamin, même en cette période de l’année ou le froid vif et glacial s’infiltrait partout, rendant n’importe quel voyage difficile, il n’y prêtait pas attention. Les années précédente il aura flâné de coin de rue en coin de rue, cherchant un endroit ou se réchauffé quelque instant, dormant à l’abri d’une grande ou d’une arrière boutique, alors ce n’était pas les quelque brise glacial qui l’empêcherait de profiter de sa nouvelle vie.

Et pour preuve, les lieux défilaient et Angoulême montrait le bout de son nez, et lui s’était endormi dans la roulotte, bien au chaud sous les trois couvertures qu’il avait trouvé, étalé de tout son long sur une paillasse, ronflant comme un bien heureux bercé par le cahot de la route! Pour une fois qu’il pouvait dormir sans aucune crainte, il s’en donnait à cœur joie. Douce vie que celle d’un enfant tout innocent qui se repose paisiblement (Comment ça j’exagère ?)

Quand la roulotte s’immobilisa, le môme se retourna en grognant pour ronfler de plus belle ignorant les paroles des adultes derrière lui, plongé dans ses reves d'aventurier des grands chemins.

-grmbl….

Une main le secoua. Allons bon, qu'est ce que c'était que ça ? A tous les coups, c’était un brigand qui les attaquait ! Vite ! A la garde ! Tous sur le pont ! Aux armes ! a l'attaque ! Et….
Le rêve devint soudainement réalité et Elouan se réveilla en sursaut, poings en avant près à cogner.

-Hein ! Quoi ! Qu’est ce que c’est ?! Qu’est ce qui se passe ?!

Admin Messages : 88 Date d'inscription : 08/01/2012 Age : 34

Fralis a écrit:: Le vent faisait craquer le bois, et il entra rapidement dans la roulotte. Pourquoi attendre quand il fait si froid dehors ? Le petit ronflait tranquillement tout à ses rêves. Il le laissa faire quelques minutes, puis décida de le réveiller. Une bière chaude aux épices ne pouvait pas lui faire de mal pour ne pas qu'il s'enrhume !

Le chevelu secoua alors le môme. D'abord doucement, puis se faisant un peu plus violence pour qu'il finisse par ouvrir un oeil avant de se jeter sur ses pieds, prêt à se battre sans savoir contre qui, ou pourquoi, se qui fit rire Fralis qui depuis le début de ce voyage avec le bonheur aux lèvres.

Alors, c'était qui étais-tu en train de ridiculiser dans tes rêves cette fois-ci ? Ca avait l'air très sérieux !

Il sourit à nouveau, et lui laissa le temps de se réveiller correctement, passé le coup d'adrénaline.

Bon, faut s'habiller un peu, il pèle dehors. On va aller manger un bon morceau de pain ou de maïs, qui sort du four. Et même une petite bière. Faut pas oublier de se désaltérer surtout.

Attendant encore quelques instants que le mioche rassemble ses affaires légèrement éparpillées aux quatre coins de la roulotte, il sortit enfin du véhicule - regrettant déjà de sortir, à peine les doigts sur la poignée de porte. Et sans plus de cérémonie, il se dirigea, accompagné d'Elouan vers la taverne.

Elouan a écrit:: Un regard à gauche, un autre à droite, pas de brigand en vu, juste…. Fralis… Pfff même pas drôle ! Elouan ne put s’empêcher de faire une petite moue déçut avant de se frotter les yeux encore tout engourdit par le sommeil.

-J’te dit pas ! J’leur mettais la raclée ! Une déculotté qui zétais pas près d’l’oublier ! et puis…

Le môme fronça les sourcils un instant en regardant Fralis et regarda tout autour de lui.

-L’es où mamma ? On est où ? On va faire quoi ?

Ben oui, non pas qu’il avait absolument besoin de sa mère pour se réveiller, mais qu’il n’aimait pas la savoir parti et surtout qu’elle l’ai laissé seul avec lui. Il l’aimait bien Fralis, même s’il ne lui avouerait jamais, mais ce n’était pas pareil, et surtout, il ne pourrait jamais s’enlever de la tête et de sa petite mémoire de gamin que son père l’avait rossé et abandonné et que donc, tout les hommes était capable de ça.

-Ouais, ouais ! j’m’habille ! mais… m’regarde pas !

Pudique le môme ? Nan ! Juste pour enquiquiner son monde, on s’refait pas !
Et en deux temps trois mouvement, la Teigne enfila ses bottes et un mantel trop grand pour lui près a affronter le blizzard sibérien de l’extérieur, sans oublié sa précieuse dague bien caché sous l’oreiller, a moins qu’elle ne soit dans le coffre… hum nan, elle était sous la couverture !

-C’est vrai j’aurais l’droit a d’la bière ? On va faire quoi aujourd’hui ? C’est quand qu’tu m’apprendras à monter à ch’val ? Et c’est quand qu’j’aurais ma r’vanche à la dague ? t’ma eu par surprise l’aut’e jour, c’pas juste…

*Ah t’as voulu approcher ma mère, ben tu va m’supporter mon gars* Se pensait le gamin, un sourire malicieux sur le visage tandis qu’il se dirigeait vers la taverne.

Admin Messages : 88 Date d'inscription : 08/01/2012 Age : 34

Rodrielle a écrit:

Appuyée contre le comptoir, la Corleone attendit que l'aubergiste ne soit plus occupé pour l'intercepter. Elle lui expliqua donc la situation -Amy l'ayant prévenu par courrier qu'elle avait préparé sa venue- et fut ravie d'apprendre qu'une chambre leur était réservée. Parfait ! Il n'y avait plus qu'à récupérer quelques affaires dans la roulotte, de déposer celle-ci dans un coin tranquille et de mettre les chevaux à l'écurie.

La porte s'ouvrit alors, laissant le froid s'engouffrer dans l'auberge bien chaude. Un frisson parcourut la Tatouée qui s'était retournée vers la porte, s'attendant à voir ses deux hommes passer la porte. Mais l'entrante fut tout autant un plaisir pour les émeraudes italiennes.

Hey !

Pas très discret comme interpellation, mais celle-ci suffirait à Amy pour savoir qu'elle était là. Rodrielle ouvrit donc les bras en grand, prête à offrir une accolade amicale à sa jeune amie.

Amy ! Je suis si heureuse de te voir enfin ! Come sei, Bella ?!

Ah ! Voilà un voyage qui se terminait parfaitement bien ! Aucun nuage à l'horizon ! Il n'y avait plus qu'à profiter des retrouvailles.

Patron ! Du vin ! Et de quoi manger pour mon fils. Per favore.

Rodrielle s'approcha donc d'Amy et chercha une table du regard capable d'accueillir toute la petite troupe.

Citation :: Come sei Bella ? = comment vas-tu ma belle ?
Per favore = s'il vous plait

Fralis a écrit:: Le brun ne put s'empêcher de rire. L'enthousiasme débordant de la jeunesse ne l'avait jamais dérangé, bien qu'il ne l'avait jamais réellement attiré non plus.

Il sentait bien qu'il était comme mis à l'épreuve par le fils de Rodrielle, mais ça ne lui faisait pas peur. Soit le petit accepterait, soit il comprendrait, ou en troisième solution il s'y ferait. Y avait pas réellement d'autre alternative pour lui, qui bien que ronchon et cachant bien son jeu ne savait pas encore complétement à qui il avait à faire.

Ils avaient pourtant parlé, rit et chanté ensemble, et s'étaient déjà rapprochés bien plus que ce que Fralis aurait pu penser à prime abord. Quelle qu'en soit la raison, il était heureux de cette nouvelle vie qui s'offrait à lui. Et fallait reconnaitre que le gamin était encore dans son bon droit, la tatouée était sa mère depuis plus longtemps - pas beaucoup, mais suffisamment - qu'elle n'avait été avec le chevelu.

S'inquiétant, Elouan demanda d'un ton suspect où était sa mère, et l'espace d'un instant Fralis se surprit à rire, pensant que s'il avait voulu du mal à Rodrielle, il aurait eu beaucoup de chance d'être encore en vie, et besoin d'un miracle pour être intact. C'était elle la plus forte, et il n'y avait même pas de comparaison possible.

Elle est à la taverne, elle est rentrée pour nous commander à manger, à boire, et un endroit pour les chevaux. Et plus vite tu te prépares, plus vite tu la retrouves. On est arrivé à Angoulême pour retrouver l'amie de ta mère.

Tiens d'ailleurs, tu la connais toi ? Parce que moi elle m'en a pas parlé, et je me disais que toi, vu que vous êtes ensemble depuis plus longtemps tu aurais une idée et tout et tout...

Et, préférant ne pas chercher querelle de suite, il se retourna pour ne pas regarder le môme se changer. Il l'avait déjà vu, évidemment la vie en roulotte laissait très peu d'intimité, mais comprenait aussi que quand sa mère n'était pas là, ils redevenaient un peu plus des étrangers l'un pour l'autre.

Il souriait toujours - une de ses facheuses habitudes qui énervaient beaucoup de monde - et écouta le jeune poser plein de questions.

De la bière ? Je pense que t'y auras droit oui. Coupée un peu, et épicée, mais de la bière quand même. Y a rien de tel contre le froid !

Il se força de répondre aux questions dans l'ordre pour ne pas trop s'y perdre ce qui n'était pas évident vu le débit de paroles d'Elouan.

Je n'ai strictement aucune idée du programme de la journée, mais si tu veux apprendre à monter à cheval, on va d'abord devoir t'en acheter un ! Ce qui me semble un bon début de journée non ?

Et ta revanche à la dague, c'est pour quand tu veux, pas besoin de grand chose pour s'y mettre. Juste d'un endroit un peu écarté, parce que les gens... n'aiment pas quand on se bat. Mais tu dois le savoir mieux que moi, je suis un pauvre campagnard !

Il rit, et referma la porte de la roulotte derrière le petit. Le froid les saisit dès qu'il en eut l'occasion, et ils se dépêchèrent de rentrer pour se protéger à nouveau, puis reprirent leur conversation.

Je vais te dire un secret, qui n'en est pas vraiment un puisque tous les hommes d'armes le connaissent. La meilleure arme, ce n'est pas la force, ni la vitesse. C'est la surprise. Prend ton adversaire par surprise, et il aura perdu avant de comprendre comment tu as fait. Et bien souvent perdre, c'est mourir.

La taverne était grande et spacieuse, bien entretenue. Une bonne chose pour une taverne municipale, mais certes, c'était le cas, faut le dire ! Ils trouvèrent sans avoir à chercher longtemps la tatouée, qu'ils rejoignirent rapidement.

Admin Messages : 88 Date d'inscription : 08/01/2012 Age : 34

Amarante a écrit:: Le froid ... Le froid, elle n'avait jamais aimé ça, alors retrouver la chaleur de l'auberge fut la bienvenue pour elle. Capuche rejetée en arrière, elle scruta un peu la pièce, le temps que sa vu s'adapte à la lumière plus tamisé que l'extérieur blanc de neige.

Hey !

Interpellation, reconnaissance de l'intonation et un sourire s'afficha sur son visage. Rodrielle ... Des lustres qu'elle ne l'avait pas vu ou qu'elle n'avait pas vu une tête connue tout simplement ... Elle la regarda s'approcher et s'avança elle aussi, les bras ouverts, acceptant l'accolade avec un plaisir non dissimulé ...

Hey ma belle ...

Amy ! Je suis si heureuse de te voir enfin ! Come sei, Bella ?!

Elle se recula un peu et la regarda. Elle était toujours aussi belle et elle avait l'air heureux ... Pas comme elle ... Enfin si, ça changeait petit à petit et elle avait le projet de retourner en Bretagne d'ici peu ... Mais elle avait toujours ses affreuses cernes sous les yeux et son teint pâle ...

Rod, je suis aussi heureuse de voir. Je fais aller et toi ? Tu à l'air d'aller bien ...

Patron ! Du vin ! Et de quoi manger pour mon fils. Per favore.

Elle sourit quand elle parla de son fils, mais eut un serrement au coeur en pensant à sa fille qui était trop loin d'elle. Elle suivit la belle tatoué à une table et elle posa son panier sur le sol avant de s'installer en face d'elle ...

Ton voyage c'est bien passé ? Tu verras ici c'est plutôt calme ... Un peu trop à mon gout d'ailleurs, mais bien pour une convalescence ...

Gwen se remettait et bientôt ils pourraient enfin partir pour aller chercher ses affaires ...

Tes compagnons sont où ? Il me tarde de faire leur connaissance ... Tu crois que Elouan va me reconnaitre ?

Admin Messages : 88 Date d'inscription : 08/01/2012 Age : 34

Ravie, l'italienne avait relâché son étreinte et regarda sa jeune amie en la tenant par les épaules. Amarante semblait vraiment fatiguée et pâle. Elle allait devoir lui demander ce qu'il se passait. Mais pour l'instant, Amy lui posa plusieurs questions et semblait pressée de voir ses deux hommes, ce qui amusa l'italienne qui afficha un sourire malicieux.

Je vais on ne peut mieux, Gracie ! Le voyage s'est bien passé, nous avons pris notre temps et j'ai acheté une roulotte pour que l'on soit à l'aise, tu vois ? J'ai pensé à toi en l'achetant d'ailleurs !

L'aubergiste apporta enfin le vin, sans oublier de regarder l'italienne de haut en bas, s'arrêtant évidemment sur son tatouage, avant de repartir. Fralis et Elouan venaient d'entrer. La Corleone leur fit signe et ouvrit les bras une nouvelle fois pour attraper Elouan dans ses bras.

Amore, tu dois te souvenir d'Amy ?

Puis invitant Fralis à s'approcher, elle fit les présentations.

Bella, je te présente Fralis. Tesoro, voici mon amie Amarante.

L'italienne prit donc place à la table.

Alors, quoi de beau ? Tu n'es pas seule non plus ici, je crois ?

Messages : 2 Date d'inscription : 12/02/2012

Je vais on ne peut mieux, Gracie ! Le voyage s'est bien passé, nous avons pris notre temps et j'ai acheté une roulotte pour que l'on soit à l'aise, tu vois ? J'ai pensé à toi en l'achetant d'ailleurs !

Oui elle avait l'air d'aller bien et cela la réjouie. Enfin quelqu'un qui prenait la vie du bon côté ... Elle sourit quand elle lui parla de la roulotte.

Oui, j'ai vu la roulotte, c'est d'ailleurs pour ça que je suis venue voir ! Ce village est tellement mort que le moindre changement se voit tout de suite. Tu as bien fait d'en acheter une, je sais que Swan en très contente de la sienne ...Faudra me faire visiter, j'en ai jamais vu !

Le taulier arriva avec ses chopes et elle le remercia ... La porte s'ouvrit et elle vit entrer un homme et un enfant, qu'elle reconnut sans problème. Elouan avait grandi un peu depuis l'orphelinat, mais il avait toujours la même bouille ...

Amore, tu dois te souvenir d'Amy ?

Demat Elouan !

Puis elle leva ses prunelles émeraude sur le compagnon de sa chère amie.

Bella, je te présente Fralis. Tesoro, voici mon amie Amarante.

Demat messire Fralis, ravis de faire votre connaissance ...

Tout le monde était maintenant installé et elle porta la chope à ses lèvres pour se désaltérer un peu ...

Alors, quoi de beau ? Tu n'es pas seule non plus ici, je crois ?

Elle reposa la chope et lui sourit ...

Non je ne suis pas seule ici, je sers de garde-blessé au frère de ma Marquise ... En fait c'est lui qui m'a fait venir ici pour que je sorte de Sarlat où je m'étais enfermé depuis que le père de ma fille a entrepris ce maudit voyage avec Kory ...

Elle avait volontairement omis de dire Baudouin, c'était plus facile pour elle de tirer un trait comme ça ...

Mais je dois bien avouer que de m'occuper de Gwen a été d'un grand réconfort ... Tu ne le verras pas aujourd'hui, il est interdit de sortir et pire qu'un enfant malade.

Elle sourit au souvenir des points, qu'elle avait dû refaire parce qu'il ne se tenait pas tranquille ...

Mais dès que la plaie sera bien cicatrisée, on fiche le camp et on retourne en Bretagne ... Je ne me fais pas au Périgord et comme tu peux le voir, c'est d'un ennui mortel ici ... De plus je veux aller chercher ma fille, ce voyage n'a que trop duré pour une enfant de trois ans ...

Elle reprit une gorgée de vin, plus pour se calmer qu'autre chose. Elle en voulait de plus en plus à Baudouin et elle allait finir par lui interdire de voir sa fille s'il continuait à jouer comme ça avec elle ...

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[RP] Un voyage qui se termine... pour recommencer (Angouleme) Amy_da10

Le duo masculin n'eut aucun mal à trouver la table à laquelle les attendait Rodrielle et son amie. La table pouvait accueillir bien plus que leur nombre, et le brun ne put s'empêcher de sourire en reconnaissant là une des caractéristiques de la tatouée, son goût pour l'excès. Elouan et lui-même s'approchèrent donc, et prirent place autour de la table, tandis que la blonde faisait les présentations.

Enchanté Amarante, je suis heureux de pouvoir enfin rencontrer cette amie dont on m'a tant parlé !

Il sourit, comme à son habitude, et prit la chope qui l'attendait pour en boire une grande rasade. La fraicheur de la boisson contrastait avec la chaleur qu'elle procurait.

Le chevelu écoutait, et préférait ne pas prendre part de suite à la conversation. Il ne connaissait presque rien de l'histoire d'Amy, et il ne voulait pas fourcher. Il ne connaissait pas les noms, il ne connaissait pas les liens qui faisaient de cette histoire quelque chose de douloureux ou d'heureux. Il ne connaissait pas les blessures qui avaient touché sa vie et son physique. Mais il ne tarderait pas à se renseigner auprès de sa compagne, ils avaient le temps après tout.

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